Le renoncement

Renoncer à quelque chose n’est pas un exercice aisé. Il implique d’être capable de se détacher, de se priver.

Pour votre chien, plus vous êtes précis dans votre demande de comportement, plus il est capable de s’adapter.

Personnellement, j’aime utiliser des termes distincts en fonction du type de renoncement que je demande.

« Tu attends »

C’est peut-être la forme de renoncement la plus facile pour votre chien à apprendre, car elle implique que le renoncement dont il doit faire preuve n’est que temporaire. Le renoncement qui lui est demandé là est dans la latence à obtenir quelque chose, non pas à s’en priver. Il reçoit de toute façon ce qu’il convoitait. Le renforçateur peut tout à fait être ce qu’il convoite.

« Tu lâches »

Votre chien a pris quelque chose en gueule et vous lui demandez de lâcher. Pour lui, cela implique d’ouvrir la gueule, de délaisser ce qu’il avait acquis, de le déposer où il est.

Cela peut-être quelque chose qu’il récupèrera, tout comme quelque chose dont il sera amené à se passer.

« Tu donnes »

Cette demande se rapproche de la précédente, à ceci près que, personnellement, j’attends un comportement différent du chien : qu’il dépose dans ma main.

« Tu laisses »

Cela doit être la forme la plus privative pour le chien : il lui est demandé de détourner son attention de ce qui l’attire sans même y accéder, sachant qu’il ne l’obtiendrait en aucune manière.

Le renforçateur n’est jamais ce qu’il convoite.